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Scott Ross - Récital de 1986 à Saint-Guilhem-le-Désert (2015)

Scott Ross - Récital de 1986 à Saint-Guilhem-le-Désert (2015)

BAND/ARTIST: Scott Ross

  • Title: Récital de 1986 à Saint-Guilhem-le-Désert
  • Year Of Release: 2015
  • Label: Scott Ross
  • Genre: Classical
  • Quality: FLAC (tracks) / MP3 320 Kbps
  • Total Time: 01:06:07
  • Total Size: 494 mb / 178 mb
  • WebSite:
Tracklist:

Suite en mi (Jean-Philippe Rameau)
1. Allemande 03:56
2. Courante 01:41
3. Gigue en rondeau 01:12
4. 2è Gigue en rondeau 01:54
5. Le Rappel des oiseaux 02:38
6. 1er Rigaudon 00:26
7. 2è Rigaudon 00:33
8. Double du 2è Rigaudon 00:36
9. Musette en rondeau 02:15
10. Tambourin 01:13
11. La Villageoise (rondeau) 02:42
Premier concert (Jean-Philippe Rameau)
12. Le Coulicam 03:22
13. La Livri (rondeau) 02:32
14. Le Vézinet 03:20
Partita N°4 in D BWV848 (Johann Sebastian Bach)
15. I. Overture 04:48
16. II. Allemande 06:25
17. III. Air 03:42
18. IV. Courante 02:29
19. V. Sarabande 03:29
20. VI. Menuet 01:17
21. VII. Gigue 04:08
Sonata K 215 (Domenico Scarlatti)
22. Sonata K 215 04:21
Sonata K 492 (Domenico Scarlatti)
23. Sonata K 492 03:55
Sonata K 27 (Domenico Scarlatti)
24. Sonata K 27 03:13

Performers:
Scott Ross, Harpsichord

Ce disque édité par « Les indispensables de Diapason » et qui reçut la distinction d’un « Diapason d’or » est le témoignage de l’enregistrement du récital que le célèbre claveciniste Scott Ross (1951-1989) proposa le 12 juillet 1986 en l’abbaye de Saint Guilhem-le-Désert. Il comprenait des pièces de concert de Jean-Philippe Rameau (1683-1764), Johann Sebastien Bach (1685-1750) et le clôturant bien sûr par Domenico Scarlatti (1660-1725) dont il fut le premier à enregistrer l’intégrale des 555 sonates pour clavecin seul en 1985 au Château d'Assas dans l’Hérault, dans cette ville où il s’était établi. Il avait aussi déjà enregistré l'intégrale de la musique pour clavecin de Rameau sur ce même clavecin en 1975.
France Musique capta alors ce concert et ce disque nous restitua en 2009 toute la majestuosité, l'intime et le toucher si doux de l'instant de ce concert qui dut être un beau moment.

Il commença par les onze pièces de la « Suite en mi mineur » puis trois « pièces de clavecin en concert » de Rameau, « sans leur parure de violon (ou flûte) et viole, à savoir au clavecin seul » précisent Jean Cabourg et Gaëtan Naulleau, les piliers de la revue de référence « Diapason ». Il continua ensuite par la « Quatrième Partita en ré majeur BWV 848» de J.S Bach et termina par les sonates K215, 492 et 27 de D. Scarlatti.

Aucune pesanteur ni lassitude ne vient ternir ce plaisir immersif et délicat où l’on se trouve plongé. On s’abandonne avec lui, qui vient nous mener par ce parcours de quasi trois contemporains de l’époque dite baroque.
Générant des émotions et satisfactions intellectuelles et auditives chez l’auditeur, il passe par toute une palette colorée pour venir tisser à travers le lot de danses françaises, de rigueur plus allemande ou de fougue plus italienne, de l’élégance finement ciselée, du raffinement virevoltant et la grâce toute naturelle de ce répertoire.
Avec un toucher suave, maîtrisé, s’extraient d’infimes petites fautes notes, mais qui rappellent justement toute la magie instantanée du moment d’un concert.

L’on ressent un envoûtement jamais pesant alors qu’il aurait pu demeurer un peu austère ; c’est aussi l’art de savoir composer un programme de concert, alléchant, diversifié et varié tout en restant homogène et infusant le plaisir de l’assemblée. Il ne reste ensuite plus qu’à l’exécuter…
Belle attention du public, avec un climat que l’on devine et sent très à l’écoute. Juste de petites toux éparses viennent ponctuer à de rares instants la captation.
Davantage de flamboiement et d’animation surgissent à la fin de son programme par Bach et Scarlatti : il fallait bien proposer davantage d’entrain en fin de concert, et donc commencer par plus de sobriété intérieure.
De son aisance sûre et presque aristocratique on l’imagine concentré, réfléchi, avec un contrôle entier du doigté ; mais sans froideur ni rester figé : il reste actif pour régénérer ces sonates. La prise de son, soignée, simplement restituée et qui sonne si proche de nous, nous fait succomber au charme débordant et l’intérêt caressant de l’interprète et du lieu.

L’art de Scott Ross : toujours une « valeur sûre » du répertoire baroque du clavecin où on le sent parfaitement à l’aise ; un interprète incontournable qui tomba amoureux de la France et de son répertoire, et qui a su insuffler une autre subtilité à ces interprétations nouvelles, qui surent renouveler l’art de les extraire des habitudes passées.





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