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Lisa Della Casa - Lisa Della Casa chante Mozart, Brahms, Schubert, Wolf et Haendel. Kleiber, Böhm, Krips, Szell, Sandor, Hudez (2023)

Lisa Della Casa - Lisa Della Casa chante Mozart, Brahms, Schubert, Wolf et Haendel. Kleiber, Böhm, Krips, Szell, Sandor, Hudez (2023)

BAND/ARTIST: Lisa Della Casa

  • Title: Lisa Della Casa chante Mozart, Brahms, Schubert, Wolf et Haendel. Kleiber, Böhm, Krips, Szell, Sandor, Hudez
  • Year Of Release: 2023
  • Label: Diapason – DIAP163
  • Genre: Classical
  • Quality: FLAC (tracks+.cue, log, scans)
  • Total Time: 01:16:45
  • Total Size: 357 MB
  • WebSite:
Tracklist:

01. Le nozze di Figaro - « Porgi amor » (3:28)
02. Le nozze di Figaro - « E Susanna non vien ... Dove sono », Récitatif (6:40)
03. Le nozze di Figaro - Récitatif « Cosa mi narril ... », Duettino (3:32)
04. Cosi fan tutte - « Temerari! Sortite! ... Come scoglio » (5:49)
05. Don Giovanni - « Crudele! ... Non mi dir » (7:19)
06. Don Giovanni - « In quali eccessi ... Mi tradi » (6:10)
07. Die Zauberflöte - « Ach, ich fühl's » (4:42)
08. Wie Melodien zieht es mir (2:12)
09. Feldeinsamkeit (3:30)
10. Meine Liebe ist grün (1:34)
11. Auf dem Wasser zu singen D 774 (3:41)
12. Im Frühling D 882 (4:35)
13. Du bist die Ruh' D 776 (4:51)
14. Gretchen am Spinnrade D 118 (4:06)
15. Geh', Geliebter (5:10)
16. Er ist's (1:37)
17. Der Gärtner (1:42)
18. « Weine nur » (6:13)

Lisa Della Casa (1919-2012) et Strauss, l’association tient de l’évidence. Aussi retrouviez-vous la chanteuse dans le volume VII de notre Discothèque idéale : elle y est Chrisothemis, la Maréchale et, bien sûr, Arabella — n’y revenons pas. Mais les trésors de legato et d’intelligence, « l’évidente distinction » que louait Jean-Philippe Grosperrin chez ce soprano dont la « pureté n’est ni abstraction ni hédonisme du son » mais implique « une dimension morale, formée de pudeur, de non-dit », tout cela trouve aussi à s’exprimer idéalement chez Mozart. Della Casa fut l’une des plus grandes Comtesse dans Les Noces de Figaro. Vous l’entendrez ici aux côtés d’Erich Kleiber dans un enregistrement studio dont la qualité restitue bien la richesse du timbre et des inflexions. Merveilles de ligne, de souffle, mais aussi de délicatesse théâtrale dans les récitatifs et le duettino avec Susanna ! Car l’art de la musicienne dépasse le modelé du chant dans les airs : elle sculpte avec le même soin les scènes. Dans Don Giovanni, Della Casa chanta beaucoup Donna Elvira — sous les baguettes, entre autres, de Furtwängler (DVD DG) ou de Mitropoulos (notre Discothèque idéale). Elle fut aussi, plus rarement, Anna. Au live avec Karl Böhm de 1955, en allemand (RCA), nous avons préféré un air gravé en studio l’année suivante : quel tempérament, mais aussi quelle précision dans la vocalise ! Un bijou. Sa maîtrise de la tessiture nous vaut également un « Come scoglio » (extrait de l’intégrale, hélas abrégée, de Böhm pour Decca) d’anthologie, équilibrant la résolution et la fragilité de Fiordiligi. Le poignant air de Pamina, capté lors d’une représentation salzbourgeoise sous la baguette de George Szell, rappelle comme la soprano savait en quelques minutes creuser l’émotion d’un personnage : la voici qui, au fil des mesures, semble s’abîmer progressivement — et nous avec. Dans le lied, Lisa Della Casa nous subjugue par l’harmonie entre naturel et décantation. Chez Schubert, quelle perfection dans le dramatisme et la sensualité de Gretchen am Spinnrade ! Ces reflets du timbre, cette ligne infinie dans Du bist die Ruh vous hanteront durablement. Mais aussi le pur charme dont se pare Der Gärtner de Wolf, pris dans son unique Liederabend salzbourgeois de 1957, le port d’altesse, le mélange de calme et d’inquiétude dans Feld einsamkeit de Brahms, le relief du mot et de la phrase, l’engagement viscéral dans Meine Liebe ist grün. Nous avons glissé en fin de parcours, comme un bonus, l’air « Piangerò » extrait du Giulio Cesare de Handel. Della Casa incarna Cléopâtre à la scène et en grava cinq airs en allemand. Il faut passer outre un orchestre hors sujet — et en pilotage automatique — pour se concentrer sur cette voix au moelleux irrésistible, à la lumière inaltérable, au sens de l’incarnation inébranlable. L’évidence même. (Loïc Chahine)

Lisa Della Casa, soprano
Hilde Güden, soprano
Harald Pröglhöf, basse-baryton
Alfred Poell, baryton
Arpad Sandor, piano
Karl Hudez, piano
Wiener Philharmoniker
Karl Böhm, direction
Erich Kleiber, direction
Joseph Krips, direction
George Szell, direction
Heinrich Hollreiser, direction


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