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Teresa Berganza - Les jeunes années (2018)

Teresa Berganza - Les jeunes années (2018)
  • Title: Les jeunes années
  • Year Of Release: 2018
  • Label: Les Indispensables de Diapason
  • Genre: Classical
  • Quality: flac lossless (tracks)
  • Total Time: 01:17:19
  • Total Size: 365 mb
  • WebSite:
Tracklist

01. Orfeo ed Euridice, Wq. 30, Act 3 Scene 1: No. 37, Aria, "Che farò senza Euridice?" (Orfeo) (1960 Recording)
02. Orfeo ed Euridice, Wq. 30, Act 2 Scene 2: No. 27, Quasi recitativo, "Che puro ciel! Che chiaro sol!" (Orfeo) (1960 Recording)
03. Paride ed Elena, Wq. 39, Act 1 Scene 1: No. 1b, Arioso, "O del mio dolce ardor bramato oggetto!" (Paride) (1960 Recording)
04. La serva padrona, Pt. 1: No. 4, Aria, "Stizzoso, mio stizzoso" (Serpina) (1960 Recording)
05. Giulio Cesare in Egitto, HWV 17, Act 3 Scene 3: No. 35, Aria, "Piangerò la sorte mia" (Cleopatra) (1960 Recording)
06. Nina o sia la pazza per amore, R. 1.78, Act 1 Scene 6: No. 5, Aria, "Il mio ben quando verrà" (Nina) (1960 Recording)
07. Médée, Act 2 Scene 4: Recitativo ed Aria, "Médée! Médée! ... Ah! nos peines seront communes" (Neris-Sung in Italian) (1960 Recording)
08. Semiramide, Act 1 Scene 9: Cavatina, "Bel raggio lusinghier" (Semiramide, Chorus) (1959 Recording)
09. Démophoon, Act 1 Scene 4: Aria, "Ahi, che forse ai miei di" (Dircea) (1962 Recording)
10. L'Orontea, Act 2 Scene 18: Aria, "Intorno all'idol moi spirate pur spirate" (Orontea) (1962 Recording)
11. Artaserse, Act 3 Scene 2a: Aria, "Confusa, smarrita" (Marzia) (1962 Recording)
12. Gli equivoci in amore, o vero La Rosaura, Act 1 Scene 4: Recitativo ed Aria, "Qual mia colpa, ò sventura ... Se delitto è l'adorarvi" (Rosaura) (1962 Recording)
13. Il Flavio, Act 3: Aria, "Chi vuole innamorarsi" (1962 Recording)
14. Gli equivoci in amore, o vero La Rosaura, Act 1 Scene 5: Aria, "Un cor da voi ferito" (Elmiro) (1962 Recording)
15. Elitropio d'amor, H. 244: Aria, "Elitropio d'amor" (1962 Recording)
16. Alcina, HWV 34, Act 1 Scene 8: No. 11, Aria, "Bramo di trionfar" (Ruggiero) (1962 Recording)
17. Alcina, HWV 34, Act 2 Scene 12: No. 26, Aria, "Verdi prati, selve amene, perderete la belta" (Ruggiero) (1962 Recording)
18. Alcina, HWV 34, Act 3 Scene 3: No. 33, Aria, "Sta nell'Ircana pietrosa tana" (Ruggiero) (1962 Recording)

Teresa Berganza - Les jeunes années (2018)


Sans remonter à la glorieuse progéniture de Manuel Garcia (père de Pauline Viardot et Maria Malibran), l’Espagne a souvent offert à notre pays ses plus belles voix. Ainsi, toute planétaire fût-elle, la carrière de Teresa Berganza passa d’abord par la France. C’est à Aix-en-Provence qu’eut lieu la consécration, à l’été 1957, dans un Così fan tutte d’illustre mémoire où une Dorabella de vingt-quatre ans (!) volait la vedette à ses partenaires. Quelques mois plus tard, cette artiste à peine sortie de l’adolescence, mais douée déjà de la technique la plus aguerrie (merci Lola Rodriguez Aragon, son professeur), s’envolait pour Dallas. Dans le tout nouvel Opéra de la cité texane, elle fut non seulement Isabella dans L’Italienne à Alger, mais aussi Néris dans Medea, face à une certaine Maria Callas qui prit aussitôt la petite Espagnole sous son aile, subjuguée par sa maturité musicale et le fini quasi instrumental qu’elle déployait dans sa grande scène avec basson obligé. En souvenir d’une rencontre qui la marquerait à jamais, Berganza inscrivit cette page sublime de Cherubini (« Solo un pianto ») au programme d’un des premiers récitals avec orchestre que lui offrit Decca. Dans le même disque vinyle figuraient d’autres héros (mezzo, Berganza fut souvent amenée à chanter des rôles en pantalon) et héroïnes du xviiie siècle, qu’elle n’incarna jamais à la scène. Hélas ! Car le charisme rayonnant de cet Orfeo gluckiste, l’affliction sans manières de cette Cléopâtre handélienne, ou la spontanéité espiègle de cette Servante maîtresse, sont tout simplement idéals, mélange de charme, d’esprit et d’aisance absolue dans le mouvement perpétuel du cantabile. Adjoignons-leur le « Bel raggio lusinghier » de Semiramide, ouvrage auquel, hélas encore, elle ne reviendrait plus, et où la virtuosité hallucinante de la vocalise ne compromet jamais l’humeur introspective de cette jeune souveraine de Babylone. Mozart et Rossini furent les compositeurs fétiches de Berganza – auxquels, la quarantaine venue, elle ajouta Bizet, promenant sa Carmen légendaire autour du globe. Ce qu’on sait moins, c’est que la musique baroque tint une place importante dans son répertoire. Qui se souvient qu’en 1961, à Milan, elle exhuma l’Orontea de Cesti ? Une découverte qu’elle prolongea un an plus tard, en gravant la tendre complainte de cette reine d’Egypte parmi une poignée d’arie antiche que l’on retrouve ici, polies comme des diamants, en symbiose avec son premier mari, le pianiste Félix Lavilla. C’est cependant le bel canto qui assura avec le plus d’éclat le mythe Berganza. Celui de Rossini, bien-sûr (Rosina, Isabella et Angelina pour l’éternité) et, plus occasionnellement, celui de Handel. En 1962, face à la Stupenda, elle immortalisait un Ruggiero insurpassé, dans la première intégrale discographique d’Alcina – il faudra attendre seize ans pour la voir enfin aborder le rôle en scène, toujours à Aix, toujours dans une approche musicologique pas vraiment up to date. Qu’importe ! Voici trois airs de ce chevalier transi d’amour, où font merveille à chaque instant la mâle opulence du grave, le galbe de phrasés impeccablement fuselés, tout comme l’imagination ornementale, épanouie jusqu’à l’ivresse dans le « Sta nell’ Ircana » qui clôt cette anthologie. (Emmanuel Dupuis)

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