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Moby - Destroyed (Bonus Track) / Remixed (2011//2012)

Moby - Destroyed (Bonus Track) / Remixed (2011//2012)

BAND/ARTIST: Moby

  • Title: Destroyed (Bonus Track) / Remixed
  • Year Of Release: 2011/2012
  • Label: Little Idiot Music
  • Genre: Electronic, Downtempo
  • Quality: flac lossless
  • Total Time: 02:07:42 / 02:52:46
  • Total Size: 762 / 1006 mb
  • WebSite:
Tracklist

01. The Broken Places
02. Be The One
03. Sevastopol
04. The Low Hum
05. Rockets
06. The Day
07. Lie Down In Darkness
08. Victoria Lucas
09. After
10. Blue Moon
11. The Right Thing
12. Stella Maris
13. The Violent Bear It Away
14. Lacrimae
15. When You Are Old
16. The Poison Tree
17. Sandpaper
18. Breakdown
19. Unter den Linden
20. Fortitude
21. Washing
22. Sweet Dreams
23. The Broken Places (Full Length Version)
24. Lie Down In Darkness (Basement Studio Version)
25. The Day (Orchestral Version)
26. Slow

Remixed ver.
CD1
01. Blue Moon (Holy Ghost! Remix)
02. Lie Down In Darkness (Arno Cost Remix)
03. Sevastopol (John Lord Fonda Remix)
04. The Day (Basto! Remix)
05. Lie Down In Darkness (Bassjackers Remix)
06. After (Ferry Corsten Remix)
07. The Low Hum (System Divine Remix)
08. Victoria Lucas (Sasha Remix)
09. Lie Down In Darkness (Paul Van Dyk Remix)
10. The Day (Eddie Thoneick Remix)
11. Lie Down In Darkness (Gregor Tresher Remix)
12. The Right Thing (Kleerup Remix)
13. After (Tommy Trash Remix)

CD2
01. Lie Down In Darkness (Photek Remix)
02. The Day (Yeasayer Remix)
03. The Right Thing (feat. Inyang Bassey) (The Dø Remix)
04. The Poison Tree (David Lynch Remix)
05. Rockets
06. The Right Thing (feat. Inyang Bassey) (Ben Hoo Derivation)
07. The Broken Places
08. Stella Maris
09. All Sides Gone
10. Blue Moon (Wolfram Remix)


Entre un livre de photographies et la réalisation d’une bonne partie du dernier album de Mylène Farmer, Moby ne dort pas. C’est cette insomnie intercontinentale (quelque part entre une chambre d’hôtel de Cologne, un patio espagnol, et un studio de Manhattan) qui a nourri Destroyed, dixième album studio de Richard Melville Hall, et contraste évident avec deux ou trois choses que l’on connaissait de l’artiste, à commencer par sa capacité à trousser une musique ô combien séductrice pour les pistes de danse, et à générer les sentiments de jubilation extravertie qui vont avec. A l’instar de la dernière production de Gorillaz, le disque a été conçu comme un journal de tournée, et alimenté par la pratique solitaire de ProTools : la démarche, impressionniste, tente de capter l’atmosphère vaporeuse, et indécise, des mégalopoles, vers ces deux heures du matin où la nuit pèse sur les solitudes, ou à l’instant affreux et magique du lever du soleil. La musique qui en découle ne peut être exubérante, mais offrira assurément plus de chaleur humaine que des expressions diurnes, ouvertement festives. C’est riche de ces bases instrumentales que Moby a rallié son studio new-yorkais, et fait appel à quelques vocalistes de ses amis (dont Joy Malcolm), pour poser un chant pâle et décharné sur ces harmonies oniriques. Moby a alors parfait une démarche d’hommages multiples, en retrouvant les frissons nourriciers de l’adolescence, ces émotions si particulières qui font que quelques albums de Brian Eno, Heaven 17 ou Kraftwerk sont ressentis subitement comme plus proches que les membres de sa propre famille. Enfin, le musicien, mais également arrière-petit-neveu d’Herman Melville, immortel créateur du roman Moby Dick, a tenu à accoler à chaque pièce une appellation où perce l’érudition littéraire, en salut affectueux à ses écrivains favoris, de Flannery O’Connor à William Styron. In fine, débuté dans une angoisse de bas-quartier, Destroyed s’achève dans une atmosphère sereine, et quasiment liturgique : cela ravira les passionnés du bonhomme, mais également ceux qui se laisseront séduire par une musique électronique incertaine, floue, et aux antipodes du commercial. Avec Destroyed, Moby retrouve l’originalité de ses premières créations, et le processus créatif par la face de l’inventivité, et de la personnalisation absolues : deux bonnes nouvelles en une, donc.


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Many thanks for the Deluxe Edition & Remixed Version in

FLAC Fantastik!
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  • ingeborg
  •  wrote in 18:44
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Many thanks
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  • jojo5
  •  wrote in 17:30
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Thank you so much!!!
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  • Blaubart 1922
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