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Vasily Petrenko - Tchaikovsky: Symphonies No. 3, 4 & 6 (2017)

Vasily Petrenko - Tchaikovsky: Symphonies No. 3, 4 & 6 (2017)
  • Title: Tchaikovsky: Symphonies No. 3, 4 & 6
  • Year Of Release: 2017
  • Label: PM Classics - Onyx
  • Genre: Classical
  • Quality: flac lossless
  • Total Time: 02:09:40
  • Total Size: 518 mb
  • WebSite:
Tracklist
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CD1
01. Symphony No. 4 in F Minor Op. 36: I. Andante sostenuto
02. Symphony No. 4 in F Minor Op. 36: II. Andantino in modo di canzona
03. Symphony No. 4 in F Minor Op. 36: III. Scherzo - Pizzicato ostinato. Allegro
04. Symphony No. 4 in F Minor Op. 36: IV. Finale - Allegro con fuoco
05. Symphony No. 3 in D Major 'Polish' Op. 29: I. Moderato assai (Tempo di marcia funebre)
06. Symphony No. 3 in D Major 'Polish' Op. 29: II. Alla Tedesca (Allegro moderato e semplice)

CD2
01. Symphony No. 3 in D Major 'Polish' Op. 29: III. Andante elegiaco
02. Symphony No. 3 in D Major 'Polish' Op. 29: IV. Allegro vivo
03. Symphony No. 3 in D Major 'Polish' Op. 29: V. Finale - Allegro con fuoco (Tempo di Polacca)
04. Symphony No. 6 in B Minor, 'Pathétique' Op. 74: I. Adagio
05. Symphony No. 6 in B Minor, 'Pathétique' Op. 74: II. Allegro con grazia
06. Symphony No. 6 in B Minor, 'Pathétique' Op. 74: III. Allegro molto vivace
07. Symphony No. 6 in B Minor, 'Pathétique' Op. 74: IV. Finale - Adagio lamentoso


Fondé en 1840, l’Orchestre Royal Philharmonique de Liverpool ne bénéficie pas de la même aura que ses homologues londoniens. Dirigé depuis 2006 par le chef russe Vasily Petrenko, le RLPO est le seul orchestre britannique à posséder sa propre salle, le Philharmonic Hall de Liverpool, vaste vaisseau dans le style « paquebot » (Streamline Moderne) qui faisait fureur dans les années 1930 jusqu’à contaminer les objets de la vie courante comme les réveils, les postes de radios, les machines à coudre et autres aspirateurs domestiques.
Posséder sa propre salle pour un orchestre, c’est la capacité de pouvoir développer un son spécifique, depuis les répétitions jusqu’au concert en passant par les enregistrements discographiques. C’est la faculté de pouvoir s’écouter et s’épanouir sans devoir sans cesse revoir les équilibres en changeant constamment de salle. C’est cette homogénéité qui frappe d’emblée à l’écoute de cette superbe intégrale, de même qu’une prise son superlative, avec un grain sonore et une spatialisation idéale qui semble donner de l’air entre les notes.
Surdoué de la direction d’orchestre, Vasily Petrenko commence sa carrière dans sa ville natale de Saint-Pétersbourg à l’âge de dix-huit ans, après avoir étudié avec Ilya Musin et suivi des masterclasses avec Mariss Jansons, Yuri Temirkanov et Esa-Pekka Salonen. Immédiatement séduit par le jeune chef russe, l’Orchestre Royal Philharmonique de Liverpool le nomme directeur artistique pour une durée de trois ans, un contrat sans cesse renouvelé depuis.
Apportant beaucoup de musique russe dans ses bagages, le jeune chef travaille dans l’épaisseur du son et la clarté des lignes. Après un premier disque consacré à la Manfred de Tchaïkovski couvert de succès en 2008, l’orchestre et son chef enregistrent, entre 2014 et 2015, cette magistrale intégrale des six symphonies.
Quelquefois sous-titrée « Polonaise » en raison de l’utilisation de cette danse populaire dans le Finale, la Troisième Symphonie n’a pas de programme précis et le compositeur s’est peu exprimé à son sujet. Doutant toujours de lui-même, il avoua avec modestie qu’elle représentait un « pas en avant » dans ses compositions, tout en soulignant sa construction en cinq mouvements au lieu des quatre traditionnels.
Dédiée par l’auteur à sa protectrice, Madame von Meck, la Quatrième Symphonie est beaucoup plus personnelle. Le programme écrit par le compositeur à la demande de sa mécène a souvent nuit à la compréhension de cette œuvre dont l’éclatante fanfare des premières mesures a la même fonction génératrice que les quatre notes ouvrant la Cinquième Symphonie de Beethoven. C’est de ce point de départ que toute la symphonie est construite. Vasily Petrenko en donne une traduction splendide, à la fois rigoureuse et exaltée, il fait sonner son orchestre avec panache et lui demande une virtuosité débridée.
Probablement écrite comme son testament musical juste avant son suicide maintenant avéré et imposé en haut lieu à la suite d’une affaire de mœurs, la Symphonie « Pathétique » représente un des aboutissements de la forme symphonique à la fin du XIXe siècle, en même temps que Bruckner et juste avant que Mahler et Sibelius n’entrent en scène, ce dernier écrivant son propre corpus dans un style qui n’ignore pas celui de Tchaïkovski. L’interprétation rapide et furieuse qu’en donne Petrenko couronne cette très belle intégrale à placer parmi les plus beaux cycles modernes du compositeur russe.



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