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L'arte del mondo - Karl von Ordonez: Symphonies (2017) [Hi-Res]

L'arte del mondo - Karl von Ordonez: Symphonies (2017) [Hi-Res]

BAND/ARTIST: L'arte del mondo

  • Title: Karl von Ordonez: Symphonies
  • Year Of Release: 2017
  • Label: deutsche harmonia mundi
  • Genre: Classical
  • Quality: flac lossless / flac 24bits - 48.0kHz +booklet
  • Total Time: 00:57:44
  • Total Size: 302 / 621 mb
  • WebSite:
Tracklist
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01. Symphony in B-Flat Major, Brown I:B2: I. Allegro
02. Symphony in B-Flat Major, Brown I:B2: II. Andante
03. Symphony in B-Flat Major, Brown I:B2: III. Menuetto-Quartetto-Menuetto
04. Symphony in B-Flat Major, Brown I:B2: IV. Presto
05. Symphony in C Major, Brown I:C13: I. Allegro
06. Symphony in C Major, Brown I:C13: II. Andantino
07. Symphony in C Major, Brown I:C13: III. Finale
08. Symphony in F Minor, Brown I:F12: I. Allegro moderato
09. Symphony in F Minor, Brown I:F12: II. Andantino scherzante
10. Symphony in F Minor, Brown I:F12: III. Menuetto-Trio-Menuetto
11. Symphony in F Minor, Brown I:F12: IV. Finale
12. Symphony in D Major, Brown I:D 5: I. Adagio-Vivace
13. Symphony in D Major, Brown I:D 5: II. Andante cantabile
14. Symphony in D Major, Brown I:D 5: III. Intermezzo. Allegro scherzante
15. Symphony in D Major, Brown I:D 5: IV. Menuetto-Trio-Menuetto
16. Symphony in D Major, Brown I:D 5: V. Siciliano. Un poco lento
17. Symphony in D Major, Brown I:D 5: VI. Menuetto-Trio-Menuetto
18. Symphony in D Major, Brown I:D 5: VII. Finale. Allegro


Même à son époque, Karl von Ordoñez (1734-1789 ; aussi orthographié de manière plus roturière Karl Ordoniz) n’était « que » une étoile de troisième ordre, mais non pas à cause de dons musicaux moindres. Non : en tant que membre de l’aristocratie, même mineure, il ne lui était pas loisible d’embrasser une carrière de vulgaire musicien. Autrement dit, il fut un amateur, mais un amateur très éclairé. Né à Vienne (de lignée espagnole, d’où la seconde orthographie adoptée sur le tard), il devint fonctionnaire autrichien en 1758 ; entre cette date et sa retraite vingt-cinq ans plus tard, il travailla pour une cour régionale autrichienne, parfois même comme « secrétaire surnuméraire », un titre assurément peu prestigieux… Entre temps, il jouait aussi – surtout – du violon dans les ensembles de la capitale viennoise. En 1771, il devint le soixantième membre de la prestigieuse Tonkünstler-Societät, la plus vénérable société musicale de Vienne, dévouée à soutenir les veuves et les orphelins de musiciens disparus. On le retrouve également comme violoniste de l’Orchestre de la cour en 1779, de sorte qu’il devait sans doute aussi jouer dans le fameux orchestre de la Tonkünstler-Societät. Ce qui en dit long sur ses capacités instrumentales, car normalement on n’y acceptait que des instrumentistes professionnels, qui se consacraient à « l’art libre de la musique ». C’est sans doute cette même société qui joua en 1777 une des symphonies d’Ordoñez en 1777 – car il s’était taillé un nom en tant que compositeur dès les années 1750.

Lorsque l’on considère qu’il ne composait que pendant son temps libre, on ne peut qu’être étonné de la richesse de sa production : plus de soixante-dix symphonies, dont certaines ont parfois été attribuées à Haydn, un signe évident de qualité. On ne sait pas grand’chose des circonstances dans lesquelles ces symphonies ont été écrites et jouées, et rien de précis de l’éventuelle chronologie. Le format en trois mouvements est toutefois représentatif de ses œuvres des années 1770, de quand doit alors dater la Symphonie en ut majeur ici enregistrée. Quant à la Symphonie en fa mineur pour cordes seules, elle présente bien des splendeurs et des surprises, ne serait-ce que sa tonalité car à cette époque, des symphonies comportant quatre bémols à la clef étaient la limite de ce que l’on pouvait oser. Enfin, la Sinfonia concertante, probablement datée des années 1760, est une sorte d’électron libre dans la production d’Ordoñez. En sept mouvements, avec l’indication « Solenne » dans son titre, faisant appel à trompettes et timbales en plus de l’orchestre habituel, elle était probablement conçue pour un usage liturgique. Quoi qu’il en soit, cette œuvre démontre combien Ordoñez était un compositeur de très grand mérite, fin connaisseur des secrets de la forme, et son étoile n’a en rien à pâlir en comparaison à celle de bien des musiciens de son temps, y compris certains bien plus célèbres avec bien moins de raison de l’être.




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