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Juan Ignacio Gómez Gorjón - Uña y Carne (2019)

Juan Ignacio Gómez Gorjón - Uña y Carne (2019)
  • Title: Uña y Carne
  • Year Of Release: 2019
  • Label: Accords Croisés
  • Genre: Flamenco, Fusión, World
  • Quality: MP3 320 kbps / FLAC (tracks) & booklet
  • Total Time: 41:00 min
  • Total Size: 94; 214 MB
  • WebSite:
Juan Gómez « Chicuelo » est né en 1968 à Barcelone, une ville de longue tradition flamenca du fait d’une forte immigration andalouse et d’Estrémadure. Très jeune, il commence par le chant flamenco tradition- nel avant même d’opter pour la guitare. D’où l’intensité de ses liens avec la jeune génération des « cantaores » catalans: il en- registre dès 1994 avec Mayte Martín (« Muy frágil »), puis accompagne régulièrement Duquende et Miguel Poveda pour lesquels il produit plusieurs albums. De quoi rassasier sa passion pour le cante: « C’est pourquoi il y a peu de chant dans mes disques... et parce que ce sont des disques de guitare ». Passionné de musique sous toutes ses formes, il collabore avec des musiciens de tous horizons, tels le chanteur pakistanais Faiz Ali Faiz pour « Qawwali Flamenco » (2013), Joan Albert Amargos et divers orchestres symphoniques pour les « Co- plas del querer » et « Cante I Orquestra » de Miguel Poveda (2009) ou le pianiste de jazz Marco Mezquida (« Conexión », 2017) qui signe ici les arrangements de cordes de « Torre de la Miranda » : « Avec le recul, je m’aperçois que j’appréhende toutes ces expériences du point de vue d’un musicien flamenco. Elles enrichissent mon vocabulaire harmonique, rythmique etc. selon un processus naturel, incons- cient ».

Chicuelo a également composé des mu- siques de scène pour des compagnies de danse contemporaine (« En el tiempo », pour « La Baraque », 2009 ; « De Carmen (Bailando en la arena) » pour María Rovira et Trànsit Dansa, 2012) et surtout pour l’un des maîtres de la chorégraphie flamenca contemporaine, Israel Galván (entre autres pour « Lo Real », 2012). Ces multiples acti- vités expliquent qu’avant « Uña y carne » il n’ait enregistré que deux disques sous son nom: « Complíces » (2000) et « Diapa- sión » (2007). Cette trilogie constitue une sorte d’anthologie des formes flamencas (« palos »), tant Chichuelo est soucieux de la variété de leurs programmes: « Pour « Uña y carne », j’ai composé sur quatre palos que je n’avais jamais abordés : sevil- lanas, guajira, tanguillos et rondeña. Les pièces de mes trois albums totalisent dix- sept palos différents. Comme j’avais déjà enregistré plusieurs bulerías de style tra- ditionnel, j’ai conçu « Morena » et « Torre de la Miranda » de manière atypique, sans longs passages en rasgueados ni cli- chés usuels. J’essaye également d’avoir un style personnel, de n’imiter aucun des grands maîtres qui m’ont pourtant mar- qué et que je respecte profondément: par exemple, dans ma rondeña, il n’y a aucune citation directe ou implicite de la création de Ramón Montoya ». On retrouve la même exigence dans la conception des arrangements : « J’utilise les orchestrations avec parcimonie, pour souligner une structure ou une mélodie, varier la couleur sonore ou introduire quelques chorus, duos ou jeux de ques- tions-réponses – jamais à des fins com- merciales. Quand je développe une pièce, je sens spontanément la nécessité d’ un texte chanté (que j’écris moi-même), ou d’ un violon, ou d’une trompette... et je prévois l’espace nécessaire, toujours en étroite complicité avec mes partenaires ». C’est donc avant tout en tant que gui- tariste flamenco que Chicuelo compose, directement sur l’instrument : « J’impro- vise sur tel ou tel palo jusqu’à ce qu’un thème mélodique ou une séquence har- monique me séduisent. J’y reviens ensuite inlassablement, en tentant divers déve- loppements. Mais là encore sans idées préconçues : l’inspiration du moment me mène par des chemins de traverse qui me surprennent souvent moi-même. Les mélodies que je crée semblent parfois douées d’une vie propre et me conduisent vers des lieux que je ne soupçonnais pas – des harmonisations, des modulations... Mes doigts composent aussi de temps en temps à ma place, surtout pour le rythme auquel j’attache une importance primor- diale. Finalement, c’est encore mon intui- tion qui me dit qu’une pièce est achevée et que je ne dois plus y toucher ». Claude Worms

Tracklist:
01. Juan Ignacio Gómez Gorjón - Flores
02. Juan Ignacio Gómez Gorjón - Morena
03. Juan Ignacio Gómez Gorjón - Cuatro Costados
04. Juan Ignacio Gómez Gorjón - La Caraba
05. Juan Ignacio Gómez Gorjón - Guajiro
06. Juan Ignacio Gómez Gorjón - Torre de la Miranda
07. Juan Ignacio Gómez Gorjón - Zalamero
08. Juan Ignacio Gómez Gorjón - Canalla

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